Comme le Grand Prix de Formule 1 à Shanghai se déroule du 12 au 14 Avril, Reporters sans frontières exhorte les autorités chinoises à accepter la liberté d'expression et d'arrêter la censure.
la Chine est actuellement classé 173e sur 179 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse. Le contrôle de l'information se fait par la censure des médias, les représailles contre les personnes impliquées dans l'information et une résurgence de blocage de sites Web et la surveillance d'Internet.
À ce jour, 30 journalistes et 69 internautes sont emprisonnés. Les autorités chinoises ont encore durci la répression pour un peu plus d'un an: détentions arbitraires, procès inéquitables et des peines sévères ont augmenté et cybercensure a été particulièrement sévère
Le harcèlement et la pression sur les dissidents et leurs familles sont très fréquentes.. Le Bureau de la publicité (aka l'ancien Bureau de la Propagande) donne chaque jour des directives très spécifiques pour les médias chinois, y compris les sites d'information sur des sujets ou des événements qu'ils ne sont pas autorisés à parler en se référant à une agence de nouvelles Xinhua, et ce qu'ils sont autorisés et même encouragés couvrir. Une fois un cas mobilise l'attention des médias, que ce soit sur Internet ou dans d'autres médias, les agents leur rappellent l'importance de la stabilité politique et sociale en Chine.
La nouvelle année de rédaction de la revue réformiste Southern Weekend hebdomadaire qui a parlé des espoirs de changement en 2013, a été censurée par le Département de la propagande, ce qui a provoqué une mobilisation sans précédent de journalistes et net-citoyens pour la liberté d'information.
les autorités pratiquent la désinformation et la censure pour contrôler leur image, également au niveau international . Cela peut avoir des conséquences graves: le gouvernement chinois a attendu trois semaines après la mort de personnes qui ont contracté le virus H7N9, à Shanghai, pour discuter du risque d'épidémies. Une douzaine de cyber-utilisateurs qui ont parlé de cas d'infection sur l'Internet ont été arrêtés pour avoir distribué soi-disant «fausses informations».
Le grand pare-feu est le surnom donné au système de censure et de surveillance du Net en Chine, qui est parmi les plus sophistiqués au monde.
Sur l'Internet, des mots-clés tels que «droits de l'homme" ou "Tiananmen" sont bloqués. Les autorités chinoises, même enrôler les entreprises privées comme les réseaux sociaux ou Sina Tencent pour surveiller sur les utilisateurs et supprimer des références sur des sujets délicats
Le gouvernement cherche également à contrôler la couverture par les médias étrangers. Après la censure en Juin 2012 du site de Bloomberg, à la suite de son enquête sur la fortune de la famille Le président chinois, le New York Times a également été censurée et menacé de poursuites après avoir publié un article sur la fortune accumulée par la famille du Premier ministre Wen Jiabao. La BBC a également confirmé que "des pannes de courant intermittentes (des programmes) ont été identifiés (...) et intensifié en Février". En Mars, deux journalistes britanniques de Skynews ont été arrêtés. Et la Chine continue de refuser plus de visas et accréditations.
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